Post déprimant right this way

On dirait que ces temps ci, je poste le 3/4 du temps pour chialer ou me plaindre de trucs dont la majorité des gens comprendront rien et/ou se foutent de toute façon parce que ce blog n'est qu'une simple fenêtre sur la vie d'une personne quelconque dans le monde.  J'en suis vraiment désolée, comme je suis aussi désolée de paraître comme une gamine pourrie gâtée qui veut absolument que quelqu'un l'écoute.

J'en suis peut être une qui sait...je n'ai pas un regard objectif sur ma vie ni sur mon caractère malheureusement donc je vous laisse le soin d'en décider.

Du moins, c'est comme ça que je me sens présentement à mettre le blâme de ma déprime sur ma famille...je me sens tellement mal de faire ça parce ke je sais pertinemment que ce n'est pas de leur faute la plupart du temps.  On ne choisit pas de vieillir....on ne choisit pas non plus d'être malade...

Mais n'empêche qu'il y a des jours où j'aimerais qu'on puisse changer ce genre de choses....la vie irait tellement mieux...je pourrais peut-être arrêter d'avoir si peur de l'avenir...de me sentir si triste et perdue quand j'y pense...

Peut-être arrêterais-je de vouloir fuir le présent aussi... peut être ferait-il moins mal...

Tant de peut être que je sais n'arriveront jamais...

Je me sens tellement déconnectée ces temps-ci.  On dirait que je n'arrive même plus à saisir la portée de ce que je dis ou fais, j'ai l'impression de vivre dans une bulle déconnectée du reste du monde, j'ai l'impression de ne plus comprendre les gens qui m'entourent.  Je les aime toujours autant, je m'ennuie comme pas possible de certains que je ne vois que trop rarement, et j'aimerais m'excuser du fond du coeur si j'ai dit ou fait le moindrement quelque chose qui les ait blessé.  Je ne voulais pas ca du tout, mais vraiment pas du tout. 

Et voilà mon foutu paradoxe qui revient.  Je sais que j'ai des gens dans ma vie à qui je peux venir parler si ça va pas.  Mais je le fais que très rarement, parce que je me sens égoïste de le faire, j'ai l'impression d'imposer mon état d'âme et de déprimer l'autre personne aussi.  Mais quand c'est l'inverse qui arrive, ça me fait chaud au coeur que quelqu'un me fasse assez confiance pour venir me parler de ses problèmes. J'essaie toujours du mieux que je peux de consoler et de remonter le moral de ces personnes, meme si j'ai l'impression de me mettre les pieds dans les plats pour certains trucs et de ne pas vraiment être utile.  Je me dis que le fait que je suis incapable de leur parler ouvertement aussi doit les blesser, mais j'aimerais que ces personnes sachent que ce n'est pas un manque de confiance en elles que j'ai, mais un manque de confiance en moi-même.  Je meurs d'envie que quelqu'un me prenne dans ses bras et d'y rester jusqu'à ce que j'ai sorti tout ce que j'ai sur le coeur...mais je n'oserai jamais le demander et si jamais on m'offre l'opportunité, je ferais semblant que tout va bien et que la déprime est passée. 

Et me voilà repartie à m'appitoyer sur mon sort...je m'énerve moi-même à déprimer ainsi, à vouloir brailler dès que je me retrouve seule... Je me trouve pathétique par bouts.   Petite, je n'avais aucun problème avec la solitude....pourquoi maintenant je deviens pu vivable dès que je n'ai plus l'école pour m'occuper et m'empêcher de rester trop longtemps avec moi-même?  Pourquoi aie-je si peur d'être oubliée, et pourquoi est-ce que je m'y résigne pourtant si facilement?  Pourquoi je me pose tant de questions de toute façon...je me mêle plus que d'autre chose. *sigh*

Ca doit faire une heure que je bosse sur cet article, n'écrivant que quelques bribes de ce qui me traversent l'esprit, et je risque surement de le supprimer demain ou dans les prochains jours parce que c'est bien trop déprimant, que je me plains pour rien sur la majorité des points et que je suis pas claire pour 2 cents.  Mais au moins...même si personne ne lit cet article et que je le supprime, ca m'aura fait un peu de bien, ca m'aura fait sortir un peu de méchant, autant en mots qu'en larmes.